La rétinopathie diabétique :
Elle est la première cause de cécité légale avant 50 ans en France, et la troisième après 50 ans. Elle est dépendante de la durée d’évolution du diabète (type 1 ou 2), et de son équilibre.
Elle est expliquée par une altération progressive des vaisseaux capillaires rétiniens, conduisant à l’apparition de micro anévrysmes capillaires, puis des hémorragies et de l’œdème rétinien.
Des facteurs de croissance angiogéniques sont alors libérés à l’intérieur de l’œil. Au stade précoce de la maladie, le patient est asymptomatique. Le stade évolué se caractérise par la formation de vaisseaux anormaux à la surface de la rétine (les néovaisseaux) pouvant être la cause de baisse d’acuité visuelle par hémorragie intravitréene, de décollement de rétine tractionnel, ou de glaucome néovasculaire. Il s’agit alors de la rétinopathie diabétique proliférante.
La surveillance consiste en la réalisation d’un examen du fond d’œil annuellement en cas de stade précoce, et de manière plus rapprochée en cas de forme plus évoluée. En fonction du
stade de la maladie, des photographies de la rétine, un examen OCT, voire une angiographie à la fluorescéine pourront être réalisés.
Le traitement de la rétinopathie diabétique consiste en l’équilibre du diabète, et de celui des autres facteurs de risque cardiovasculaires : l’hypertension artérielle et la dyslipidémie, entre autres.
Au stade de rétinopathie diabétique proliférante, une panphotocoagulation rétinienne au laser sera nécessaire, pour faire régresser la néovascularisation, et éventuellement des injections intraoculaires.
La maculopathie diabétique :
L’altération de la paroi des microvaisseaux de la rétine est responsable de dépôts de sérum plasmatique dans l’épaisseur rétinienne. Il s’en suit un épaississement rétinien, qui peut être
diffus ou localisé, signant la maculopathie diabétique œdémateuse.
Son traitement reposera sur l’équilibre des facteurs de risque cardiovasculaires. Si celui-ci est insuffisant, un traitement complémentaire sera discuté par des injections itératives
intravitréenes (d’anti angiogéniques ou de corticoïdes), voire de photocoagulation au laser.
La maculopathie diabétique ischémique fait suite à une occlusion des capillaires de la macula. Son pronostic visuel est sévère.
Prenez rendez vous dès maintenant pour un dépistage des complications oculaires dues au diabète.
